Kristian Georgeault:

Prisonnier Politique Breton
276 024 - A 234
M.A.H.
42, rue de la Santé
75674 PARIZ Cedex 14
(France)

 

 

 

 

Sed amañ pozioù un destenn bet savet gant Gilles Servat a-zivout ar brizonidi e 1977... Netra n'en deus cheñchet abaoe... siwazh :

 

Ken pell zo da c'hortoz


(27/05/04) Achu ar brosez, n'eo ket c’hoazh achu an istor !

Tremenet eo ar brosez. 11 prizoniad a oa dirak al lez varn, ha n'eo ket n'eus forzh pehini pa vez graet deus outi "juridiction d'exception". Ar pezh a zo "d'exception" a zo ivez arloup ar Stad c’hall kondaoniñ mod pe vod.

Evel ma ouzit sur a-walc’h eo bet didamallet meur a brizonidi, en o zouez Jerom Bouthier, en deus tremenet 2 vloaz hanter e vuhez en toull gant tout ar pezh en deus bevet evit netra. Nemet peogwir e felle d'ar justis gall brein kaout tud etre o c’hrabannoù a-benn terriñ o c’hoant en en venjiñ. Met n'eo ket tout... didamallet eo bet an holl vretoned kaset dirak all lez-varn e-keñver afer Kever. Met n'eo ket evit plijout d'ar Stad... ha savet eo bet ur c’halv gant parquet ar prokulor a-enep Gael Roblin ha Kristian Georgeau. Perak ??! Ken splann ma oa n'o doa ar re se netra de welet gant an afer-mañ ! Ur manifestadeg a zo bet aozet d'an 20 a viz Mae tremenet. Heol, ya... met pezh zo, didud oa straedoù Gwengamp... Forzh penaos, n'eo ket achu manifestiñ evit ar vretoned toullbac’het... Niverus 'mañ an abegoù... ha niverusoc’h c’hoazh sur a-walc’h en amzerioù da zont : prosez Kever 2, ya, met ivez prosez evit ar re o deus sikouret, sanset,  an ETA pa oa bet laeret an danvezh tarzh 'ba Plevin. Mennegomp ivez n'eo ket bet laosket da vont dieub Alan Sole... koulskoude stad e yec’hed a zo grevus a-walc’h... ha tremenet en deus dija tost 5 bloazh ktoull barc’h, p'eo bet kondaonet da 6 bloazh..

TRAWALC’H

 

Prosez ar brizonidi bolitikel e miz Meurzh 2004 (23/01/04)

Goude tost 5 bloaz evit ar prizoniad kozhañ, emañ ar vretoned o vreinañ en toull. Setu a-benn ar fin prosez ken gortozet gant an holl. Met arabat krediñ dreist-holl e vo kaoz eus justis e-pad ar prosez-mañ. Gouzout a reomp mat tre pezh a c’hoarvezo : kondaonet int bet en a-raok n'eus forzh penaos. ret e vo d'ar justis gall reizhabegañ tout ar bloavezhioù o deus lezet hor  c'hamaled en toull. ret e vo d'ar gouarnamant gall tamall anezho mod pe vod. Ezhomm o do hor mignoned, kengred ar muiañ a dud evit lakaat da blegañ ar c’hozh Stad gall-mañ. Bezomp niverus neuze d'ar manifestadeg aozet d'an 21 a viz C’hwevrer 'ba Naoned evit goulenn groñs ma vo dieubet ar brizonidi.

 

Déclaration des quatre de Quévert (6/05/03)

 Voilà maintenant trois ans, après le dramatique événement de Quévert, que l’Etat français lançait une chasse aux sorcières contre le mouvement breton et particulièrement la Gauche Indépendantiste.

    Après des dizaines d’arrestations, de perquisitions, de gardes à vue, six d’entre nous furent mis en examen et incarcérés, présentés comme les auteurs de cet acte par une classe politique et une presse bien pressée et peu soucieuse de la présomption d’innocence .Deux d’entre nous furent rapidement libérés devant le peu de sérieux des accusations. Trois ans après, que reste t-il d’une instruction exclusivement menée à charge, plus proche de l’inquisition d’ailleurs ?

     Le juge Thiel a renvoyé quatre d’entre nous pour complicité sans le moindre début d’élément, uniquement sur des extrapolations fumeuses qui l’amènent à renvoyer Gaël Rolin devant la cour d’assises spéciale contre l’avis de l’accusation qui a souligné à maintes reprises le manque d’éléments à charge, à renvoyer Kristian Georgeault pour complicité par télépathie et collusion idéologique avec les auteurs non identifiés de ce triste et mystérieux événement ,a renvoyé Paskal Laizé et Stefan Philippe, qui par ailleurs ont reconnu leur appartenance à  l’ A. R. B.  et leur participation à des actions n’ayant visées que des symboles de l’Etat français en Bretagne, pour complicité alors que les expertises diligentées par le magistrat les mettent hors de cause, le système de mise à feu de Quévert ne correspondant pas à ceux qu’ils utilisaient.

    Nous réaffirmons ici, comme nous l’avons fait tout au long de l’instruction, avec force être totalement étrangers à cette action tant dans sa préparation que dans sa réalisation.

     Le magistrat instructeur renvoie donc, dans un esprit partisan, quatre innocents devant une cour d’assises spéciale afin de continuer à exploiter lamentablement l’émotion légitime qui a frappé tous les Bretons et nous par là même. Il est triste de voir exploité un tel drame à des fins de basse politique.

     Nous ne sommes pas dupes quant à la longueur de nos détentions, elle n’a eu que pour but que d’effrayer les militants du mouvement indépendantiste et notamment la jeunesse ; nous ne dirons pas que cette incarcération est une partie de plaisir, mais cela ne doit pas empêcher chacun de s’engager pour un projet que nous considérons comme légitime.

      La construction d’une Bretagne indépendante réunifiée , brittophone et socialiste composée de femmes et d’hommes libres afin que notre peuple retrouve sa juste place dans le concert des nations .

      Il y a eu beaucoup de prisonniers politiques avant nous et nous les saluons et malheureusement il y en aura sans doute après . Nous assumons pleinement notre engagement et uniquement celui ci, que l’Etat français veuille faire de nous des boucs émissaires, cela reste son problème, après trois ans de résistance, de combat et d’insoumission, nous restons debout, dignes et fidèles à nos convictions.

                              Vive la Bretagne libre et socialiste.

Paskal Laizé, Stefan Philippe, Gaël  Roblin, Kristian Georgeault, Prisonniers politiques bretons

 Communiqué de presse. 22/02/03

Le prisonnier politique breton Alain Solé, arrêté le 1er octobre 1999, est toujours en détention "provisoire" (1249 jours demain !)et est actuellement emprisonné à la Maison d´Arrêt de Fresnes.

Le vendredi 21 janvier 2003, la Cour d'Appel de Paris examinera une nouvelle demande de mise en liberté d'Alain Solé, qui est défendu par Maître Isabelle Coutant-Peyre, avocate au Barreau de Paris.

Alain Solé souffre d´un diabète de type 3, nécessitant un traitement permanent d'insuline, et entraînant la dégradation progressive des fonctions essentielles, et notamment d'organes vitaux.Il se trouve privé par les représentants de l'administration pénitentiaire des soins et actes médicaux nécessaires, manquements entraînant une aggravation de sa santé, et mettant en péril sa survie.Il a fallu qu´une grave alerte survienne le 4 octobre 2002, entraînant son hospitalisation en urgence pour qu´enfin soit ordonnée une expertise médicale.

Il a déposé une plainte pour "non-assistance à personne en péril" avec constitution de partie civile le vendredi 3 janvier 2003, au Tribunal de Grande Instance de Nanterre. Une instruction devrait être ouverte dans les jours qui viennent.

Pour sa part, le militant indépendantiste breton Gérard Bernard qui n´avait pas été soigné convenablement au cours de sa détention provisoire du 13 novembre 1999 au 21 octobre 2002 à Fleury-Mérogis (Essonne) va bientôt déposer plainte dans les jours qui viennent pour le même motif; son état de santé s'étant en effet sérieusement dégradé au cours de sa détention.

Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne,

Le porte-parole,Claude Le Duigou.

Onze militants bretons renvoyés devant les assises 21/02/03

PARIS, 21 fév (AFP) - La cour d'appel de Paris a renvoyé vendredi onze militants bretons, dont Gaël Roblin, devant les assises pour leur responsabilité présumée dans 17 attentats perpétrés en Bretagne entre 1993 et 2000, a-t-on appris de source judiciaire.La cour d'appel de Paris, conformément aux réquisitions de l'avocat général lors de l'audience, a retenu une qualification criminelle à l'encontre du porte-parole du mouvement indépendantiste breton Emgann, Gaël Roblin, et a ordonné son renvoi devant une cour d'assises spéciale, a-t-on précisé de source judiciaire. Fin octobre, le juge d'instruction anti-terroriste Gilbert Thiel avait ordonné le renvoi des onze militants devant une cour d'assises spéciale mais plusieurs avaient fait appel de cette décision.

La cour d'appel de Paris a intégralement confirmé vendredi l'ordonnance du juge Thiel, a-t-on précisé de source judiciaire.Les avocats de Gaël Roblin ont annoncé vendredi leur intention de formuler un pourvoi en cassation, ce qui devrait retarder la tenue du procès.

Sur les onze militants renvoyés devant les assises, quatre d'entre eux -Gaël Roblin, Stéphane Philippe, Pascal Laizé et Christian Georgeault- sont renvoyés pour complicité dans l'attentat contre le McDonald's de Quévert (Côtes d'Armor), en avril 2000, qui avait coûté la vie à une jeune employée, Laurence Turbec, et avait provoqué une vague d'émotion en Bretagne.

Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

Quatre autres -Alain Solé, Philippe Jeaumouillé, Jérôme Boutier et Pascal Scattolin- sont poursuivis pour leur implication dans d'autres attentats qui n'ont pas fait de victimes et encourent 15 ans de réclusion criminelle.

Enfin, Arnaud Vannier, Yann-Hervé Solon et Solenn Georgeault comparaîtront devant la même cour d'assises mais pour des délits connexes, notamment l'association de malfaiteurs en relation avec uneentreprise terroriste.

Si certains d'entre eux ont reconnu leur participation à plusieurs attentats ayant fait des dégâts matériels, tous nient leur éventuelle implication dans l'attentat de Quévert.

Dans son ordonnance, le juge Thiel avait notamment retenu l'implication dans cet attentat meurtrier de Gaël Roblin, porte-parole du mouvement indépendantiste breton Emgann, contre l'avis du parquet qui estimait qu'il devait être jugé uniquement pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

Principal élément à charge retenu par les magistrats anti-terroristes : l'explosif utilisé lors de cet attentat provient d'un lot de huit tonnes de dynamite volées à Plévin (Côtes-d'Armor) fin septembre 1999, et fréquemment utilisées par les séparatistes basques de l'ETA et ceux de l'ARB.

Setu pezh a c'hoarvezh en toulloù-bac'h Bro-c'hall !!! 25/10/02

Jérôme Bouthier victime d'umiliations et de brutalités gendarmesques

 

Le 22 octobre 2002, alors qu'il était extrait de la maison d'arrêt pour répondre à une convocation de la Cour d'appel de Paris, Jérôme Bouthier, prisonnier politique breton, a été victime, de la part des gardes mobiles chargés de son transfert, d'humiliations et de brutalités inacceptables. Comme tout détenu en transfert, il a subi plusieurs fouilles intégrales. Celle des gardes mobiles s'est révélée

plus longue, plus pointilleuse que celles que Jérôme avait pu connaître auparavant ou que celles subies le même jour par les autres détenus en transfert. Pour clore cet épisode déjà humiliant, les gardes ont demandé à Jérôme de s'accroupir, intégralement nu, et de tousser. Il leur a alors fait remarquer calmement que n'étant ni violent, ni dangereux, ce type de fouille ne se justifiait pas. Le chef de peloton a alors appelé les autres gardes mobiles présents qui ont fait tomber Jérôme

Bouthier en le frappant au creux des genoux, ont plaqué sa tête contre le banc de ciment situé au fond de la cellule, recouvert de crachats et d'urine, l'ont menotté dans le dos de façon très serrée

tout en bloquant physiquement son bras droit façon « clef anglaise ». Jérôme Bouthier restera plusieurs minutes ainsi maintenu, souffrant de douleurs intolérables au poignet et à l'épaule, qui le poussent à crier sa souffrance sans que les gardes ne réagissent. Lorsque les gardes le relâchent et retirent les menottes, il lui faudra plusieurs minutes pour retrouver la force de se relever et de se rhabiller. A son retour, le soir, à la prison, alors que son poignet et son épaule

le font toujours souffrir, on lui refusera de voir un médecin. Ce n'est que le lendemain que le médecin de la prison établira un certificat médical ne faisant pas état de blessures graves.

Il n'en reste pas moins que ce type d'humiliation gratuite, ces violences inacceptables ne peuvent être tolérées. D'autant que ce n'est pas une bavure exceptionnelle. Quelques jours auparavant, dans les mêmes circonstances, d'autres prisonniers politiques ont subi les mêmes violences, avec des blessures plus importantes, et ont déposé plainte.

Skoazell Vreizh tient à faire connaître son indignation devant de tels agissements. Des courriers ont été envoys au Premier ministre, au ministre de la Justice, au ministre de l'Intérieur, à la ministre

de la Défense, tous responsables de la sécurité des prisonniers incarcérés dans les prisons françaises, leur demandant les mesures qu'ils entendent prendre face à ces brutalités.

 

SKOAZELL VREIZH

04/11/02

 

 

Jerom a zo bet kaset d'ar bidouf ! Souezhus eo a gav' deoc'h gwelet anezhañ sevel e benn en-dro pa weler pezh a zo c'hoarvezhet dezhañ ?

 

25/10/02

 

Le prisonnier politique breton Jérôme Bouthier a été incarcéré au mitard de la prison de Fleury-Mérogis. Avec d'autres prisonniers politiques, basques et corses, il a en effet refusé de retourner en cellule à la fin de la promenade le 4 novembre, afin de soutenir des revendications portant sur leurs conditions de détention.

Les prisonniers politiques de Fleury-Mérogis réclament:

- six parloirs doubles par mois (actuellement, Jérôme Bouthier a droit à deux parloirs "prolongés", soit deux fois 30 mn, par mois); il faut souligner que les prisonniers politiques sont systématiquement placés en détention provisoire en région parisienne, c'est-à-dire loin de leurs familles qui, pour venir les visiter, doivent effectuer, depuis la Bretagne, la Corse ou le Pays Basque, des voyages longs et coûteux.

- aucun prisonnier politique isolé à Fleury-Mérogis

- aucun prisonnier politique au bâtiment D5, que Jérôme Bouthier décrit comme un "bâtiment très spécial où se trouve une population très particulière", et où les prisonniers n'ont pas accès aux mêmes activités que les autres.

Skoazell Vreizh soutient pleinement Jérôme Bouthier et les revendications des prisonniers politiques de Fleury-Mérogis. Une lettre est envoyée en ce sens à la direction de l'établissement.

 

Per Loquet, président de Skoazell Vreizh

Guérande, le 8 novembre 2002


 

Ne ket gwelloc'h an traoù evit Alain Solé !!! Ha fellout a ra dezho e lakaat da greviñ ?!?

 

25/10/02

 

 Le 23 Octobre, jour même où il rendait son ordonnance de mise

en accusation contre le militant breton, le Juge THIEL communiquait à l'avocat d'Alain SOLÉ un compte-rendu médical établi par le médecin de l'Hôpital de Fresnes où Alain avait été transféré en urgence le 11 octobre dernier.

 

Il en résulte que l'état de santé d¹Alain SOLÉ est particulièrement dégradé, au point qu'il est envisagé des interventions chirurgicales importantes sur le système circulatoire. Plus grave, il apparaît qu'Alain SOLÉ a été victime en détention d¹un infarctus... qui est passé inaperçu !

Le juge s'étant dessaisi du dossier le jour même où il recevait ces

informations, l'avocat d'Alain SOLÉ a immédiatement déposé une

demande de mise en liberté au motif que son état de santé n¹est manifestement pas compatible avec la détention.

 

Nous verrons d'ici quelques jours ce qu'en pense la Chambre de l'Instruction désormais compétente pour trancher ce problème.

Monsieur THIEL se consacrant désormais à la promotion de ses oeuvres

littéraires sur les médias.

 

Nous saurons d¹ici quelques jours si, face à la justice française, il

vaut mieux être PAPON ou BRETON.

 

 

                           SKOAZELL VREIZH

                           le 02 novembre 2002 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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