Devezhioù Breizh Dieub

Les 28-29-30 mai auront lieu les Devezhioù Breizh Dieub, une marche aura lieu entre  Morlaix et Guingamp sur le thème : "la répression sociale et politique en Bretagne et ailleurs".

Vendredi 28 mai Samedi 29 mai Dimanche 30 mai

 

Débat à la MJC, 7 pl du Dossen à Morlaix à partir de 18 heures sur Europole (lois et polices européennes) et les nouvelles mesures de répression sociales (RMA, "les recalculés", le flicage social...)

 

Départ de Morlaix. Rassemblement à 10 heures devant la Mairie.

 

Départ en caravane jusqu'à PLOUNEVEZ-MOEDEC

Repas à 12h30 sur place

 

Marche au départ de PLOUNEVEZ en direction de GURUNHUEL

 

Victuailles et boissons sont prévus tout au long du parcours.

 

Arrivée vers 17 heures.

 

A partir de 18 heures 30, conférence débat sur la répression politique et linguistique en Bretagne et sur la situation des prisonniers politiques bretons, salle de GURUNHUEL.

 

Prise de parole des internationaux à 21 heures

 

21h30 Concert avec :

Lik ha Lik  et Twitty Twister

 

 LIK ha LK et Suivi d'un fest-noz.

 

Entrée prix libre.

 

Marche au départ de Gurunhuel à 10 heures direction MOUSTERU

 Repas à 12h30 sur place

Reprise direction GUINGAMP

Prise de parole à 17 heures des organisations appelant aux journées de l'indépendance, PLACE DU CENTRE

Vidéo projection à 19 heures à la galerie Kig hag Arz.

Tout au long de ces trois jours, la restauration sera assurée. Il y aura également possibilité de camper sur place...

Pour plus d'infos :  

06 61 89 02 64

ou bien  : devezhioù@caramail.com

Confédération Nationale du Travail : soutien aux prisonniers politiques

Pour la C.N.T., (Confédération Nationale du Travail) de Limoux (Aude),

 

Syndicalisme rime avec Internationalisme

 

La situation sociale est très péocupante en "terre de France" et la  lutte syndicale sur le terrain ne doit pas nous faire oublier le caractère internationaliste de notre démarche. L¹Europe se fascise allégrement.  En Espagne, les héritiers de Franco musellent la presse, interdisent les journaux militants basques. Des partis jusque-là légaux sont aussi interdits, comme le parti de la gauche basque Batasuna. Tout récemment  le 30 avril au Pays  asque-sud, 8 personnes liées au comité exécutif  d¹Udalbiltza, l¹assemblée des élus basques de la gauche abertzale, ont été  interpellées en Biscaye, Gipuzkoa et Navarre, et les locaux que cette association  possède dans les quatre provinces ont été perquisitionnés sur l¹ordre du magistrat de l¹Audience nationale espagnole Baltasar Garzón. Avec cette opération, le juge s¹attaque à la première institution basque composée par des élus  des sept provinces basques. Les rapports d¹Amnesty International atteste de  la pratique systématique par la police espagnole de la torture envers tous  les militants révolutionnaires. Ça n¹empêche pas la France de livrer des prisonniers politiques aux autorités espagnoles.

Rien d¹étonnant, puisque la France est aussi épinglée par A.I. pour la  façon dont elle traite les prisonniers politiques (qui officiellement ne sont pas politiques!), Action Directe, F.T.P., F.A.R.L., et autres prisonniers politiques bretons... Nous ne pouvons rester silencieux face à la bête immonde qui est à nouveau bien présente y compris en France. On pense  avoir fermé la porte à LePen mais le fascisme s¹installe quand même... C¹est pour cela que l¹Union Locale CNT de Limoux (11) est entre autres, solidaire  des Prisonniers Politiques Bretons.

On assimile trop souvent les défenseurs des prisonniers avec de  supposés groupes extrémistes. Pourtant le problème posé ne relève pas seulement du militantisme actif, voire acharné, mais avant tout des droits  élémentaires de ces personnes et devrait donc concerner tous ceux qui d¹habitude prétendent avoir des valeurs «humanistes», «démocratiques»,  «solidaires». Ceux qui luttent depuis désormais des mois, voir des années, dans l¹inquiétude contre la répression ou plutôt l¹oppression policière française en Bretagne, sont engagés dans un combat courageux et méritent le soutien de toutes les forces révolutionnaires. Les prisonniers politiques bretons dépendent d¹une juridiction d¹exception (l¹exception en matière de justice et de détention n¹est-elle pas déjà contraire aux droits de l¹Homme ?) : garde à vue de 96 heures, avocat seulement à partir de la 72è heure, détention préventive en région parisienne, super juges disposant de pouvoir de seigneurs

Parce que certains de ces prisonniers politiques bretons ont des  problèmes de santé graves et ne reçoivent pas les soins adaptés et que leur état depuis leur arrestation n¹a cessé de s¹aggraver notre solidarité s¹impose. Va-t-on les laisser crever en silence ?

Parce que leurs lettres sont ouvertes, leur courrier censuré, de nombreusespublications leur sont interdites, en totale contradiction avec leur droit à l¹information et à la libre expression. Parce que certains sont en prison depuis environ deux an alors qu¹aucun procès n¹a encore eu lieu et que le dossier est plus mince que ne le devient un gréviste de la faim. Disparition de la présomption d¹innocence ? Parce que certaines personnes relâchées se voient interdire de communiquer avec d¹autres tel ce journaliste breton qui ne peut même pas parler  avec son rédacteur en chef. Où est la liberté de la presse ? Parce que les amis, familles et membres du mouvement auquel  appartenaient les militants arrêtés continuent de subir des pressions inacceptables  comme ces deux animateurs de radios renvoyés uniquement pour leur appartenance à un parti breton.

Les responsables de cette situation seront toujours plus coupables que les prétendus «dangereux terroristes» dont fait probablement partie cette femme de 78 ans mise en garde à vue. Car pendant que les gens se taisent et se terrent chez eux plutôt que d¹agir, les arrestations continuent !

Nous devons ouvrir grand nos yeux afin d¹apprendre à différencier mieux la propagande du ministère de l¹Intérieur de l¹information réelle et  soutenir ce qui tentent de résister au rouleau-compresseur capitaliste.

La devise «Osons lutter, osons vaincre», reprise par les prisonniers politiques bretons est aussi celle des anarcho-syndicalistes et syndicalites-révolutionnaires de la CNT-Limoux (Occitania), alors OUI, osons et affirmons bien fort notre solidaritéS

 

Complément d'information, petit historique des faits:

de Plevin à Quévert

Le 19 avril 2000, une bombe explosait à Quévert (22), placée contre le Mc Do de l¹espace commercial, tuant une jeune Bretonne qui y travaillait. Cet attentat a bouleversé complètement le mouvement breton, et comme nous avons pu le remarquer, casser le radicalisme anti-macdo.

Ce n¹était pas la première fois qu¹une bombe explosait en Bretagne. Depuis la fin des années soixante, les attentats du Front de Libération de la Bretagne et de l¹Armée Révolutionnaire Bretonne contre des bâtiments symbolisant l¹occupation française, faisaient la une des journaux  régionaux. Mais c¹était la première fois qu¹une bombe tuait quelqu¹un, hors des rangs de l¹armée clandestine.

Le ministre de l¹intérieur et la juge aux affaires bretonnes, ontimmédiatement attribué cet attentat à l¹ARB, avant le commencement de l¹enquête. Des dizaines de militants bretons ont été arrêtées et relâchées pour la plupart. Le choc à l¹intérieur du mouvement breton fut énorme, la condamnation de l¹action armée fut totale. La récupération politique se fit immédiatement et le parti politique Emgann, complètement inconnu à  l¹époque fut considéré comme la vitrine légale de l¹ARB. Le schéma qui s¹imposait était le suivant: Emgann servait de vivier à l¹ARB, qui devenait beaucoup plus maladroit que l¹ancien FLB, et ce qui devait arriver arriva, un défaut dans le système de retardement donnait une victime.

C¹était simple, clair, facile à avaler et tout le monde accepta cette version. Cependant plusieurs personnes, dont d¹anciens membres du FLB émirent des doutes, car beaucoup trop de consignes de sûretés n¹avaient pas été respectées, et, le temps passant, la probabilité d¹une machination grandissait. Deux ans plus tard, personne n¹est inculpé pour avoir participé, de près ou de loin, à cet attentat. Le juge aux affaires bretonnes a décidé de joindre cette enquête à une autre, plus fourre-tout.

Il n¹y aura donc pas de procès pour cet attentat. Pendant ces deux ans, une enquête interne au mouvement breton a complètement blanchi l¹ARB, et par contre soulevé de nouvelles pistes. Laurence Turbec, la jeune Bretonne tuée ce jour là, aurait probablement été tuée volontairement dans le cadre d¹une grande manipulation.

Les raisons d¹Etat sont comme la mort, froides et glacées...

Manifestadeg evit ar brezhoneg     (21/02/03)

Aozet e vo d'an 22 a viz Meurzh e Roazhon ur manifestadeg a-benn goulenn groñs ma vo lakaet da ofisiel hor yezh... mat e vefe ivez manifestiñ evit ar galoeg, eil yezh Breizh, disoñjet re alies gant ar vretoned. Arabat goulenn re war ar seblant...

Ma... na vezomp ket drouk... Jeu zo memestra e-keñver ar brezhoneg... an abeg a zo mallus a-walc'h evit ma vefemp holl e straedoù Roazhon evit ma vefemp klevet... Spi am eus ne vo ket ur manifestadeg ouzhpenn, lec'h ma weler mignoned n'hon eus ket gwelet abaoe pell. Unan jentil kenañ, evel boas... Unan ouzhpenn kwa. Ret eo bezañ klevet... hag evit bezañ klevet eo ret bezañ niverus. Deomp holl lavarout d'an holl dont manifestiñ ganeomp. N'ho peus ket klevet ? 92 % ar vretoned a vije a-du ganeomp... Poent bras eo dezho dihuniñ ur wezh da vat ha komprenn n'eo ket en ur evañ ur c'horev hag huchal 'bevet breizh" pa vezer mezv e cheñcho an traoù...

Ret eo d'ar brezhoneg, d'ar galoeg, kaout ar memes gwirioù eget ar galleg.

Brezhoneg ha galoeg ofisiel

 

NAC'HOMP AN APARTHEID WAR AR YEZHOù

GALV da NEVEZ AMZER ar BREZHONEG

Nac'het-krenn e oa bet gant ar C'huzul-Stad, d'an 29 a viz du tremenet, degemer e c'hellfe ar brezhoneg bezañ implijet da venveg an deskiñ hag an darempredoù publik, da lâret eo kement tra a zo ret evit ma vo kelennet hor yezh en ur mod efedus, evit ma c'hellfe ar vugale derc'hel d'ober ganti, hag evit ma chomo bev sevenadur Breizh.

- En ur lakaat en arvar ar c'helenn divyezhek par-ouzh-par a vez kaset war-raoK abaoe 20 vloaz en deskadurezh-Stad hag er skolioù katolik, hag en ur stankañ an hent outañ er skolajoù hag el liseoù,

- En ur nac'hañ reiñ d'ar c'helenn divyezhek dre soubidigezh ur statud o kadarnaat talvoudegezh ha disoc'hoù frouezhus al labour bet kaset gant ar skolioù Diwan abaoe 25 bloaz.

Ne c'helle ket ar C'huzul-Stad lakaat splannoc'h war-wel penaos n'eus diouzh mellad 2 ar Vonreizh (1992) ha diouzh al lezenn "Toubon" (1994) nemet armoù evit distruj ar yezhoù minorelaet.

N'eus tamm dazont ebet eta, d'ar brezhoneg ha d'ar sevenadurioù all, gwasket er Frañs keit ha ma chomo ar Vonreizh hag al lezennoù evel m'emaint.

E keit-se emañ ar Stad c'hall o c'houlenn digant ar broioù a fell dezho bezañ perzh eus Unvaniezh Europa d'o zro, doujañ d'an emglevioù etrevroadel a warez ar sevenadurioù hag ar yezhoù liesseurt, dres pa n'he deus-hi nemet dismegañs oute war he zachenn, en despet da evezhiadennoù groñs an UNO (miz du 2001).

E keit-se ne oar e mod ebet an 2 600 bugel degemeret gant ar skolioù Diwan ha gallout a rafont derc'hel da zeskiñ brezhoneg da vad en un tu bennak.

E keit-se e vez roet d'an holl da grediñ, gant marc'hadourien an abadennoù meur, e vije diouzh hon sevenadur keltiek, unan doujet hag e kreiz e barr. N'omp ket evit gouzañv ken e vefe bac'het ar brezhoneg er skol hag er gevredigezh gant reolennigoù strizh ha bresk.

Abalamour da gement-mañ e c'halvomp an holl da vanifestiñ d'an 22 aviz meurzh 2003 e Roazhon, e-tal Kuzul ar rannvro. (Emgav da 15h00 war Blasenn Breujoù Breizh )

- Evit ma vo anavezet ha gwarezet ar yezhoù minorelaet gant ar Vonreizh, evel m'eo dleet, a-skwer  gant al lezennoù  etrevroadel hag  evezhiadennoù  an UNO,

- Evit ma c'hello pep hini deskiñ ar yezhoù  choazet gantañ hag ober gante bemdez e lec'h  ma kar,

- Evit ma vo barrek Kuzul  rannvro  Breizh da reiñ d'ar brezhoneg ha d'ar sevenadur a ya d'e heul, ar plas a zo dleet dezho er gevredigezh,

 Evit ma vo anavezet ez-ofisiel ar c'helenn divyezhek dre soubidigezh,

Divyezh         ( kevredigezh tud ar vugale evit ar c'helenn divyezhek er skolioù publik )

Dihun   (kevredigezh tud ar vugale evit ar c'helenn divyezhek er skolioù  katolik)

Diwan   ( skolioù divyezhek dre soubidigezh )

UGB     ( Uvaniezh ar Gelennerien Brezhoneg )